7/10Traveler - Saison 1

/ Critique - écrit par Vincent.L, le 21/08/2007
Notre verdict : 7/10 - Voyage à deux... ou trois (Fiche technique)

Tags : series saison traveler episode tyler jay maclaren

Explosions, courses-poursuites, cascades, coups de feu et intrigues, le cocktail de Traveler est diablement efficace.

Jay Burchel (Matthew Bomer), Tyler Fog (Logan Marshall-Green) et Will Traveler (Aaron Stanford) ont passé les deux dernières années à l’université ensemble. Alors qu’ils sont sur le point de partir en voyage pour leur vacances d’été, Will propose à Jay et Tyler un pari : faire du roller dans l’un des musées les plus connus de New York. Après avoir accepté, les deux copains se font rapidement courser par la sécurité qui amène à sortir du musée. Soudain, ce dernier explose…

Action-aventure-thriller

Y'en a marre de Will...
Y'en a marre de Will...
« Traveler. » « Voyageur » en français. Derrière cet intitulé se cache un programme d’action-aventure-thriller avorté au bout de huit épisodes. Créée par David DiGilio, la série, diffusée sur ABC à partir du 10 mai 2007, ne manque pas de rythme. Les explosions, courses-poursuites, cascades, coups de feu et intrigues se suivent sans que l’on ait à peine le temps de respirer. Seuls les moments policiers, le déroulement de l’enquête et ses maillages, permettent de réfléchir un soupçon. Va-t-on s’en plaindre ? Oui et non. Oui car la série perd beaucoup de crédibilité par la quantité phénoménale d’événements qui arrivent à nos trois héros (un peu comme dans la
saison 2 de Prison Break). Non car les 42 minutes de chaque épisode offrent du divertissement en ébullition permanente et bourré de suspense. Du plaisir facile où l’esprit se repose presque, tant il est peu sollicité.
Toujours entrain de faire son intéressant...
Toujours en train de faire son intéressant...
Sur le fond, Traveler propose une formule bien connue : un énorme complot, une enquête policière, quelques énigmes, une avalanche de morts et de retournements. Petite originalité, le côté « teenager » des persos principaux, finalement assez peu exploité. La musique électronique aux accents trance vient aussi donner un petit supplément d’âme à la série.
Entre acteurs confirmés (Viola Davis, Steven Culp, Neal McDonough) et acteurs débutants (Matthew Bomer, Logan Marshall-Green), l’écart est flagrant. On prend ainsi une certaine jouissance à se moquer des yeux en perpétuel étonnement de Matthew Bomer (Tru Calling, The Texas Chainsaw Massacre) et de la moue boudeuse de Logan Marshall-Green (24, The O.C.).
Toutes qualités et défauts mélangés, ce produit de télévision se consomme rapidement et de manière totalement désinhibée. Ici, les Américains ont été trop peu nombreux à vouloir de ce divertissement pétulant et diablement efficace.