Le Bigdil
Séries & TV / Critique - écrit par CBL, le 29/11/2001 (Désespérant
Après avoir tué la moitié de vos neurones devant Le groupe, je vous conseille d'achever les "survivors" devant le Bigdil de Vincent Labaffe que je n'orthographie peut-être pas correctement mais je m'en tape.
Le Bigdil, vous connaissez forcément. Mais si vous savez, en attendant Les guignols on zappe et on tombe sur TF1 au moment où le public scande "le rideau ! le rideau !".
Le Bigdil est un jeu où les candidats subissent des épreuves passionnantes genre relier des points avec un gros stylo en étant suspendus à un fil ou fouiller dans un bac de billes pour trouver des cadeaux. A deux reprises, le candidat a le choix entre garder ses gains ou les échanger contre ce qu'il y a derrière le rideau c'est à dire une voiture ou une botte de poireaux (ou des objets du même acabit). Enfin, un des candidats peut rejouer ses gains dans l'espoir de gagner une bagnole. Les épreuves ne sont pas franchement marrantes et vraiment pas intello. Elles n'ont aucun intérêt.
Lagaf' est le présentateur. On peut l'appeler animateur. Pas comique, juste animateur. Il teste les épreuves pour amuser la galerie à défaut de sortir des bonnes blagues. Son co-animateur, Bill, un extra-terrestre en images de synthèse vraiment pathétique ne relève vraiment pas le niveau tellement il est mauvais. Le seul intérêt de cette émission relève des gaffettes, les assistantes de Lagaf' qui sont là pour... attirer le mec de cinquante berges désireux de se rincer l'oeil. Cette émission est vraiment un pur produit TF1 : un jeu débile présenté par un animateur pathétique où on gagne une voiture. Le pire c'est que ça marche. Vous allez me dire : "Tu es jeune, tu peux pas comprendre." C'est vrai, peut-être que quand j'aurai 50 ans et un boulot inintéressant, je serai content de regarder tous ces gens qui ont leur minute de gloire. C'est vrai, peut-être que je tremblerai dans le "suspense" au moment de l'annonce du gain de la voiture. Mais pour l'heure... Je ne comprends pas comment les gens font pour regarder une telle horreur.