Wrestling School - Leçon 3 - Gimmick

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Nous continuons l'exploration du monde du catch avec un aspect fondamental de tout catcheur qui se respecte : le GIMMICK. Quèsaco ? Pour faire simple cela englobe l'identité du lutteur, son comportement, son costume, son phrasé. Tout ce qui constitue un personnage est gimmick. Ce sont tous les signes distinctifs qui permettent de reconnaître un catcheur.

Un catcheur qui ne manque pas de chien.Outre le physique, un catcheur c'est d'abord un nom. The Big Boss Man désigne naturellement un personnage dominateur tandis que The Undertaker est proche du monde des ténèbres. Plus le nom est unique, plus le catcheur va rester dans nos mémoires. Un Davey Boy Smith a peu de chance de marquer nos esprits tandis qu'un British Bulldog entrera au panthéon.

Ensuite, lorsque le nom est annoncé, il faut un signe de ralliement. Cela peut être une chanson ou une phrase choc (genre une phrase choc ). Jim Johnston, le compositeur des stars a ainsi permis à de nombreux lutteurs d'entrer dans la légende comme Randy Orton. On se rappelle également de musique célèbre comme Sexy Boy pour Shawn Michael ou encore Real American pour Hulk Hogan. Les phrases célèbres sont également un élément déterminant comme le « Give me a Hell Yeah » de Steve Austin ou « Can you smell what the Rock is cooking ? » du Rock. Ces éléments sont si distinctifs que lorsque Shark Boy a été investi de l'esprit de Steve Austin, les fans l'ont de suite reconnu (en langage de squale, on a « Shell Yeah ! » ).

Tout le monde faisait ses devoirs à l'époque.L'élément suivant désigne le costume. Un visuel accrocheur retient tout de suite notre attention. Si le mauvais goût de Zack Ryder n'est pas le meilleur exemple, le chapeau de cow boy et le duster coat de James Storm suffisent à la reconnaître dans la marée de lutteur en slip. Ainsi, même le rose fluo de Bret Hart devient une marque de fabrique. C'est ainsi que tout ce qui touche la famille Hart est souvent accompagné de cette couleur.

Enfin, le petit plus d'un catcheur sera les prises associées à ce personnage comme les signature moves et les finishers.

Si cet aspect du catch est important, il n'est pas interdit de changer de gimmick. C'est même parfois recommandé pour prendre un nouveau départ ou ne pas lasser. Un changement de camp ou un retour de blessure sont parfois l'excuse parfaite pour ce genre de retournement. The Undertaker est ainsi devenu temporairement the American Badass ou encore Hulk Hogan qui était devenu Hollywood Hogan.