6/10Samantha Qui ? - Saison 1

/ Critique - écrit par Vincent.L, le 05/12/2007
Notre verdict : 6/10 - Who's who ? (Fiche technique)

Tags : episode samantha saison todd titre production original

Très bien écrite et drôle dans ses premiers épisodes, Samantha Who ? baisse très vite de régime. Dommage.

Samantha (Christina Applegate), après avoir passé huit jours à l'hôpital dans un profond coma, se réveille un beau matin comme si de rien n'était. A quelques détails près : elle a totalement perdu la mémoire et ne se souvient donc pas de toutes les horreurs qu'elle a pu faire avant, étant auparavant une personne particulièrement détestable...

Héroïne qui crève l'écran

© 2007 American Broadcasting Companies, Inc.
© 2007 American Broadcasting
Companies, Inc.
A la lecture de ce résumé, on peut se dire : «Quoi ?! Encore une histoire de perte de mémoire ? Mais ça sent le gros réchauffé ça ! » Bah oui, mais pourtant Samantha Who ?, série créée par Cecelia Ahern et Donald Todd, diffusée sur ABC depuis le 15 octobre 2007, s'en sort plutôt pas mal. Pourquoi ? Tout simplement parce que les premiers épisodes sont diablement bien écrits et interprétés par une héroïne principale, incarnée par Christian Applegate (oui oui, la Kelly Bundy de Mariés deux enfants), qui crève le petit écran. Mignonne, dynamique et gentiment délurée, elle habite la série et écrase sous sa prestation les nombreux seconds rôles pourtant marquants (dont Jennifer Esposito, Melissa McCarthy et Barry Watson, respectivement des anciens de Spin City, Gilmore Girls et 7 à la maison).

Aussi, la série se démarque de centaines de projets (séries et films) ayant le même pitch grâce à une écriture soignée et énergique. Des scénarios ponctués par de nombreux gags (quiproquos et délires frénétiques pour la plupart), qui nous en apprennent à chaque épisode un peu plus sur le passé très exubérant et (forcément) mystérieux de Sam. Ainsi, le programme offre un jeu séduisant avec son héroïne principale qui est tout le temps tiraillée entre le désir de connaître son passé (amical, familial, professionnel, sentimental, sexuel) et le souhait de se réconstruire avec son nouveau caractère beaucoup plus sage. On rit beaucoup dans les trois premiers épisodes, un peu moins ensuite. Et avant même la fin de première partie de la mi-saison, on sent déjà la série tomber dans une certaine routine et des protagonistes peu intéressants (les parents de Sam en tête). Dommage.