8/10House : 7 à la maison !

/ Critique - écrit par Luz, le 21/06/2011
Notre verdict : 8/10 - M'House costaud ! (Fiche technique)

Tags : maison camden saison famille episode episodes series

Une saison 7 basée sur la relation entre House et Cuddy, c'était casse-gueule. Les auteurs s'en tirent honorablement, en faisant du petit couple un enfer permanent, presque pire que les rapports chef-employé qui l'ont précédé.


Besoin d’un(e) House de couette ?
Pour pimenter les choses, et bousculer le quotidien de l'équipe devenu un peu trop "copain-copain", une toute nouvelle recrue fait son apparition au sein de l’équipe. Essentiellement là pour se battre contre la vision du monde vendue par House (« tout le monde ment »), elle prône la vérité, qu’elle soit bonne ou souvent mauvaise, et même si elle doit porter atteinte à sa propre équipe, au patient et à l'ensemble de l’hôpital.

De cette septième saison, on retiendra surtout un très bon épisode à ne surtout pas rater, où House fait face à une classe d’enfants (7x13 : Two Stories) pour expliquer son métier, et où il parodie des bonnes scènes de films (Pulp Fiction, L'affaire Thomas Crown…) mais se retrouve pris à son propre jeu.

Dans son ensemble, il s'agit d'une des moins bonnes saisons, qui grimpe, grimpe, grimpe, dans sa première moitié et stagne un peu par rapport à ce qu’on a pu connaître des précédentes. Heureusement, l’histoire de numéro 13 ravive la flamme, et nous permet de nous maintenir jusqu’à l’apothéose à la House.

House : 7 à la maison !
DR.
Non parce qu’on l’aime bien le petit Grégounet calme et amoureux, mais il y a mieux : House, le fou, le taré, l’imprévisible, le mal rasé… Quitte à tomber dans le recyclage, le déjà-vu. House et la Vicodine, c'est comme Sue Ellen et l'alcool, ou Abby Lockhart et l'alcool, ou Tony Stark et l'alcool (bon ok, pour la plupart des personnages, c'est l'alcool) : une addiction dont l'intérêt scénaristique finit par sentir le renfermé. Heureusement que les scénaristes savent rester efficaces dans la découverte de nouvelles maladies, de blagues plus ou moins douteuses (plus ça fait mal, plus ça fait du bien), et de dialogues qui font mouche.

Pas la meilleure des saisons, mais pour une série actuelle : génial.